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Montségur

 

Montségur est perché à 1207 mètres d'altitude sur la plus haute partie d'un éperon rocheux. Il fut aménagé en 1204 à la demande de l'église cathare. A partir de 1212, il subira quatre sièges dont trois infructueux. En 1231, Montségur devient la place forte du catharisme et le refuge des hérétiques. Le dernier siège, organisé par le roi de France à partir de l'automne 1243 durera 10 mois. Le 16 mars 1244, Montségur tomba, plus de 200 cathares montèrent sur le bûcher, en un lieu que l'on appelle aujourd'hui "le Prat dels Cremats" (le Pré des Brûlés), pas un ne renonça à ses croyances. Montségur existe dans le coeur des Languedociens comme un authentique et douloureux témoignage d'une liberté foudroyée, d'une croyance brisée par le feu mais inscrite pour toujours dans la mémoire collective de l'Occitanie.

 

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Mirepoix

 

    Mirepoix, d'abord détruite par les invasions barbares a été rebâtie sur la rive droite de l'Hers entre la rivière et la montagne d'où son nom de Mire Pech (qui regarde la montagne). La ville fut emportée une deuxième fois par une inondation catastrophique en 1279. Le nom de cette cité est lié à celui de la famille des Lévis : Guy de Lévis, lieutenant de Simon de Montfort forma une puissante seigneurie : la famille des Lévis-Mirepoix.

    Construite sur un plan en damier, Mirepoix est une ancienne bastide remarquable par son architecture typique. Elle offre une succession de maisons à colombage reposant sur des piliers de bois et ménageant des Couverts entourant la place principale.

 

 

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